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« Avec Célèbre, Maud Ventura réussit de nouveau à nous envoûter avec un personnage principal antipathique. Depuis son enfance, Cléo considère que la célébrité lui est due. Elle abolit donc tous les obstacles sur son chemin, peu importe les victimes collatérales, et comment elle doit y parvenir. Sans surprise pour Cléo, elle devient une vedette mondiale de la chanson et ne laisse personne ternir son étoile au firmament. Narcissique, la jeune femme ne ressent pas d’émotions d’attachement ni de gratitude. Jusqu’où ira-t-elle dans son égoïsme et son insensibilité? Et comment réagiront les gens qui l’entourent? Maud Ventura nous tient en haleine et attise notre curiosité morbide pour ce personnage extrême. Ce plaisir à aimer détester un individu déplaisant! »
« Doumia a grandi avec des enfants de l'exil. Elle a l'habitude de demander des nouvelles (comment va ta famille?), l'habitude du phatique de la tragédie, de prendre en notre les tremblements de terre, les attentats, les tsunamis, les enlèvements. Dans la diaspora conjuguée des exils, chaque catastrophe est une famille, celle de Rana, celle de Faysal, celle de Denis, celle de Grâce Divine, celle de Hana, celle de Duyen, celle d'Olga. À Beyrouth, il y a une explosion, il y a aussi des gens qui ont le regard amusé de Rana; à Tokyo, il y a un tremblement de terre et des visages qui affichent le sourire de Frankie, fossette à peine prononcée sur la joue droite; des drones tombent au Pakistan sur des yeux que soulignent des sourcils sardoniques comme ceux de Faysal. Mais son nom, à Doumia Belhaj, les gens qui ne trouvaient des larmes que pour les enfants blonds le considéraient imprononçable depouis longtemps. »
Tiré de Les déterrées de Katia Belkhodja (Mémoire d'encrier)
Pour elle, la bande dessinée doit être pensée comme un safe space, écrit avant tout pour les personnes concernées, avec bienveillance et douceur, afin qu’elles se sentent entendues et légitimées.
Annie Ernaux a bien saisi l’essence de l’art romanesque de Pavese : « Il y a la plage, les champs de vigne, le soleil, toute la beauté du monde. Et la cruauté, la violence, la solitude et la mort. Mais toujours, au commencement, la fête. »
« Destins croisés de pauvres âmes tordues dans l'Amérique des années 1950-1960. Une épopée de la folie de Dieu, de la corruption, de l'ignorance et de la cruauté humaine racontée crûment par un auteur dont c'est le second roman. À lire certainement, son premier, Knockemstiff! »