La scène me revient en tête : c’est le début de l’automne, je suis dans le bois avec mon père, le rugissement de la scie mécanique, l’amertume en bouche de la gorgée de thé refroidi et trop infusé, les mouvements furtifs des écureuils juchés au sommet des érables, les oiseaux dans le bouquet d’épinettes.
|
|