Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, voit sa vie chamboulée lorsqu'elle rencontre Ivan, le fils d'un oligarque russe et l'épouse dans la foulée. Mais une fois la nouvelle parvenue en Russie, leur conte de fées est vite menacé…
Anora réalisé par Sean Baker (2024) | |
| Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, voit sa vie chamboulée lorsqu'elle rencontre Ivan, le fils d'un oligarque russe et l'épouse dans la foulée. Mais une fois la nouvelle parvenue en Russie, leur conte de fées est vite menacé… Palme d'or du dernier Festival de Cannes, Anora signe le grand retour de Sean Baker, actuel porte-voix du cinéma indépendant américain, déjà multirécompensé depuis Tangerine, The Florida Project et Red Rocket. Ici, la course-poursuite trépidante d’Anora à travers New York, rappelant les meilleures heures de Scorsese et des frères Safdie, fait éclore le talent de sa jeune interprète, Mikey Madison. En travailleuse du sexe qui tente de s’élever socialement, sa présence irradie l’image, permettant à Sean Baker de signer ainsi l’un des plus beaux films de l’année. | |
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L'ARTICLE DE LA RÉDACTION |
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Dans Anora, Sean Baker poursuit l’observation de l’Amérique de la marge, des rapports de classes et du capitalisme appliqué aux corps qui traverse son œuvre. Le cinéaste livre ici un conte de fées désabusé, à travers le personnage éponyme, strip-teaseuse de Brooklyn croyant vivre un rêve éveillé en épousant son prince charmant, fils d’oligarques russes. Un anti-Pretty Woman porté par Mikey Madison, qui donne corps au personnage et au film, dans le rôle d’une Cendrillon des temps modernes. | |
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L'ACTUALITÉ À L'ABONNEMENT |
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Les faux-semblants de Brian De Palma | |
| Avec Sœurs de sang (1973), Brian De Palma entame une série de thrillers, relectures post-modernes de l’œuvre d’Alfred Hitchcock. Convoquant la mythique musique de Bernard Herrmann, le réalisateur américain s'inspire de Psychose et Fenêtre sur cour pour composer sa propre partition, sur fond de faux-semblants et de paranoïa. Trois ans plus tard, c’est Sueurs froides que le cinéaste revisite à travers Obsession, comme un miroir de Sœurs de sang, qui explore à nouveau les thématiques du double et de la manipulation. Pour autant, Brian De Palma ne se contente pas d’imiter le maître. Transcendant ses influences, il les sublime avec ses obsessions personnelles, sa propre mise en scène et les expérimentations formelles qui feront la marque de son cinéma. | |
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IL N'Y A PAS QUE LES FILMS DANS LA VIE : LE SON DU WEEK-END |
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