C'est l'heure du top 2024 !
Les 10 films qui ont marqué notre année | | |
| Qui dit nouvelle année, dit bilan de l’année écoulée. Après un lobbying intense en interne, un rattrapage de dernière minute des films de l’année et des tractations dans la dernière ligne droite, voici notre top des sorties en salle de l’année 2024. Entre blockbusters hollywoodiens et films d’auteurs, nos coups de cœur font la part belle aux personnages – féminins notamment – et aux performances d’actrices et d’acteurs. La plupart de ces films sont déjà disponibles à la location, ceux sortis plus récemment en salle rejoindront notre catalogue sous peu. | | |
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| | 10. Miséricorde
de Alain Guiraudie | | |
| Alain Guiraudie fait une nouvelle fois danser les corps dans une ruralité funeste. À la lisière du polar noir et du conte macabre, sa caméra filme le désir, la sexualité décharnée et enserre ses personnages dans les griffes d’un destin tragicomique. Le cinéaste continue sa traque de la poésie froide des villages mystérieux sans concéder à la beauté foudroyante de certains plans impressionnistes. Disponible le 13 février |
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9. Dune : deuxième partie
de Denis Villeneuve | | |
| Suite inévitable de l’adaptation de Frank Herbert par Denis Villeneuve, Dune : deuxième partie confirme l’engagement total du réalisateur pour son sujet et tutoie toujours les sommets du blockbuster intelligent. La longue prise du pouvoir de Paul Atréides (Chalamet étonnant) reste au coeur de l’intrigue mais c’est bien la complexité et la densité du scripte qui font de cette (première) suite un récit mythologique magistral. |
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| | 8. Sans jamais nous connaître
de Andrew Haigh | | |
| Six ans après La Route sauvage, Andrew Haigh signe son retour avec une adaptation du roman Strangers de Taichi Yamada. Sans jamais nous connaître est une histoire d’amour, une histoire de fantômes, dans laquelle Andrew Scott navigue, entre passé et présent, entre un immeuble vide et sa maison d’enfance, entre les bras de Paul Mescal et ceux de ses parents. Un grand film sur la solitude, les remords et les solutions qu’on trouve pour tenter d’y faire face. |
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7. Les Chambres rouges
de Pascal Plante | | |
| Troisième long métrage du Québécois Pascal Plante, Les Chambres rouges dresse le portrait d’un personnage énigmatique et ambigu. Celui d’une jeune femme obsédée par un serial killer responsable de la mort de trois adolescentes pour des vidéos vendues sur le darknet. Un thriller glaçant à la mise en scène virtuose, qui pose en creux la question de notre rapport aux images et à la violence du monde. |
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| | 6. La Zone d'intérêt
de Jonathan Glazer | | |
| Que restait-il à raconter sur la Shoah ? Adaptant librement le livre éponyme de Martin Amis, Jonathan Glazer livre un film glaçant, qui relègue l’horreur des camps de concentration au hors champ, à l’arrière-plan, au fond sonore. La banalité du mal vue à travers le quotidien de la famille du Commandant d'Auschwitz Rudolf Höss et de sa femme Hedwig, interprétée par Sandra Hüller, toujours exceptionnelle. |
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5. Pauvres créatures
de Yórgos Lánthimos | | |
| Cinq ans après La Favorite, Yórgos Lánthimos signe un récit d’émancipation féminine basé sur une relecture du mythe de la créature de Frankenstein. Un conte philosophique à l’esthétique aussi foisonnante que sa richesse thématique, porté par la performance habitée d’Emma Stone, secondée par un casting de taille (Willem Dafoe, Mark Ruffalo, Ramy Youssef…). |
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| | 4. Challengers
de Luca Guadagnino | | |
| Sous l'œil sensuel de Luca Guadagnino, un trio sexy s’affronte sur les courts de tennis et dans les chambres d’hôtel. Qui remportera le cœur de Zendaya, joueuse de tennis déchue au charme envoûtant ? Sur le rythme hypnotique de la musique de Trent Reznor et Atticus Ross, les corps se débattent, pleins d’énergie, de fureur et de désir pour un film grandiose, parfois grandiloquent mais qui emporte tout sur son passage. |
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3. The Substance
de Coralie Fargeat | | |
| De l’opéra de David Cronenberg, La Mouche, Coralie Fargeat garde la virtuosité du montage et la création de corps maléfique. Mais le récit ne s’arrête pas là : sous la volonté de créer un double, se cache une réalité plus sombre, celle de la tyrannie de l’image des corps féminins que l’on exige parfaits pour passer devant l’œil des caméras. C’est l’envers du décor, un cauchemar lynchien dont on ne ressort pas indemne. Le monstre de l’année.
Disponible en mars |
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| | 2. Furiosa : Une saga Mad Max
de George Miller | | |
| Neuf ans après Fury Road, George Miller livre le cinquième opus de sa saga Mad Max, centré sur les jeunes années de Furiosa, incarnée cette fois par Anya Taylor-Joy. Prolongeant la mythologie de son univers post-apocalyptique, Furiosa raconte la naissance d’une nouvelle figure héroïque, sans rien perdre du souffle épique de son prédécesseur. |
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| | Une fois encore, la Palme d’or se hisse en tête du top UniversCiné. Sean Baker poursuit avec Anora son observation des rapports de classes et du capitalisme appliqué aux corps. Le cinéaste livre ici un conte de fée désabusé, à travers le personnage éponyme, strip-teaseuse de Broadway qui croit vivre un conte de fées avec le fils d’oligarques russes. Un anti-Pretty Woman porté par Mikey Madison, qui donne corps au personnage et au film. Disponible le 27 février |
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L'ACTUALITÉ À L'ABONNEMENT |
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Fish Tank
réalisé par Andrea Arnold (2009) | | |
| D’un réalisme brut, forgé par l’influence du Dogme95 (mouvement prônant une sobriété formelle radicale, initié par Thomas Vinterberg et Lars von Trier), Andrea Arnold a sans cesse repoussé les limites de cette approche. Pièce maîtresse de la réalisatrice, Fish Tank est de ces merveilles de cinéma indépendant imprégnant l’esprit pour longtemps. Suivant le destin d’une jeune aspirante danseuse vivant dans la banlieue de Londres, le film capture ses relations conflictuelles avec sa mère et sa rencontre troublante avec son beau-père, interprété par Michael Fassbender dans l’un de ses premiers grands rôles. Prix du Jury à Cannes en 2009 et BAFTA du Meilleur film britannique en 2009, Fish Tank est à (re)voir dans l’abonnement UniversCiné, après la sortie en salle de Bird, dernière fable de la cinéaste britannique. | | |
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Bonne année sur UniversCiné ! |
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